Place au peuple !

Place au peuple !
Le Parti de Gauche des Alpes de Haute Provence est heureux de vous accueillir sur son blog. Nous essayons de l'actualiser aussi souvent que possible, en relayant des informations du Parti de Gauche national ou des autres départements ; mais surtout en vous informant des actions menées près de chez vous par le Parti de Gauche, le Front de Gauche et, dans le cadre des campagnes électorales de 2017, par la France Insoumise. N’HÉSITEZ PAS À NOUS REJOINDRE… UNE SEULE CONSIGNE : N’ATTENDEZ PAS LES CONSIGNES !

lundi 23 avril 2012

Le combat continue !

Voilà. Ça y est. Le premier tour est passé, les résultats sont là, et c'est peu de dire qu'ils ne correspondent pas à ceux qu'on attendait... La soirée d'hier fut amère pour les militants du Parti de Gauche 04, comme pour tous ceux qui ont tant donné dans cette campagne, partout en France.

On s'espérait plus forts, bien sûr, et puis surtout on ne pensait pas que la candidate de la droite extrême serait si haut. La mobilisation populaire, nombreuse, joyeuse et conquérante des meetings du Front de Gauche ne s'est pas traduite dans les urnes par un score suffisamment massif pour mettre le Front National "loin derrière" et pour déverrouiller enfin le paysage politique français.

Bon. La nuit fut courte mais elle est passée, et il est déjà temps de tourner le dos à notre déception pour tirer les enseignements de ce scrutin, comme nous y a invité Jean-Luc Mélenchon hier soir.



Alors, qu'en dire ?

D'abord qu'il est bien inquiétant de voir les français voter si nombreux pour la peur du lendemain et la haine de l'autre, qu'elle soit représentée par Marine Le Pen ou par Nicolas Sarkozy. Mais après tout, cela n'est pas si surprenant quand le discours dominant, matraqué à longueur de médias et par la plupart des partis en lice, c'est celui de l'insécurité à tous les niveaux (faits divers, chômage, dette) et de l'impuissance du politique pour répondre à ces défis.

Ensuite que dans ce climat général, pour sa première participation à une élection présidentielle et au bout d'à peine trois ans d'existence, le Front de Gauche n'a pas à rougir de son résultat à deux chiffres. Ces onze pour cent ont été obtenus envers et contre tous, malgré les mensonges et les pièges, et nous nous les devons à nous seuls. Près de quatre millions d'électeurs se sont réunis autour de l'espoir porté par la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Cet espoir n'est pas mort, et nous continuerons à le porter.

Enfin que cela ne doit pas nous faire dévier de notre ligne, changer de stratégie ou abandonner le combat : même si cette fois ça n'a pas suffi, même si le score de l'extrême droite pourrait laisser penser qu'il est plus efficace de flatter les bas instincts. Il nous faut continuer à parler à l'intelligence de nos concitoyens, il nous faut continuer à faire œuvre d'éducation populaire, il nous faut continuer à affirmer qu'un autre monde est possible.

Alors, que faire ?

D'abord et avant tout, battre la droite le 6 mai prochain et sortir Nicolas Sarkozy. Parce qu'il faut le faire, sans enthousiasme mais avec détermination. Parce que nous sommes la gauche.

Ensuite, quel que soit le candidat élu, continuer à lutter quotidiennement et sans relâche pour convaincre autour de nous qu'il faut voter Front de Gauche aux élections législatives. Afin qu'à l'Assemblée Nationale, nos députés soient nombreux pour contrer les initiatives de la droite ou pour forcer les socialistes à se souvenir qu'ils sont de gauche. Afin de continuer à construire cette nouvelle force politique qui prendra un jour le pouvoir pour changer en France, changer d'Europe, changer le monde.

Enfin, reprendre la lutte là où nous l'avions laissée : dans la rue. Le premier mai, au côté des syndicats. Dès le 7 mai, lorsque les marchés vont attaquer notre pays ; lorsque le gouvernement, quel qu'il soit, commencera à céder face à ces attaques ; lorsqu'il faudra montrer que nous, on ne plie pas, on ne lâche rien, on résiste !

Ça va être long, beaucoup plus long qu'on ne l'espérait. Ça va être dur, tout aussi dur qu'on le craignait. Mais c'est ça la lutte, finalement, que croyait-on ? Alors malgré tout, on y retourne, et...

On lâche rien ! Résistance ! Le combat continue !

Dans de nombreux villages des Alpes de Haute Provence, le Front de Gauche arrive premier ou deuxième, et le score départemental est nettement supérieur à la moyenne nationale. Seules la Seine-Saint-Denis et l'Ariège ont fait mieux, et on est à égalité avec les Hautes Pyrénées...
Merci à tous ceux qui nous ont rejoints dans la lutte, à tous ceux qui y ont cru, ici, avec nous.
On vous le dit : le paysage politique du département a changé, et ce n'est qu'un début !

vendredi 20 avril 2012

Quarante-huit heures...

Dans une heure pile-poil, nous n'aurons plus le droit de publier quoi que ce soit sur ce blog : la campagne du premier tour des élections présidentielles de 2012 se termine officiellement ce soir à minuit. Après, c'est nous, c'est vous, c'est le peuple qui doit prendre le relais. Transformer en réalité, dans les urnes, ce formidable élan qui gonfle les voiles du Front de Gauche depuis quelques mois. Permettre à la gauche, la vraie, de reprendre enfin le pouvoir. Un moment historique que nous attendrons, le souffle coupé, comme tant de gens en France, en Europe et partout sur la planète.


Alors, puisqu'il le faut, puisqu'apparemment il ne suffit pas que la marche du monde nous donne raison ;  puisque certains hésitent encore sur le seuil de cet espoir insensé par peur qu'il ne soit impossible ; puisqu'il nous faut convaincre encore et encore jusqu'au dernier moment, posons-nous quelques instants sur le fil terriblement acéré du présent, en attendant la bascule inéluctable vers notre avenir, celui que l'on craint ou celui dont on rêve. Posons-nous quelques instants pour rappeler pourquoi, c'est évident, il faut voter Jean-Luc Mélenchon ce dimanche.

Si vous en êtes vous-même convaincu, cet article a l'humble orgueil de vous pousser à décrocher votre téléphone, à vous mettre à votre clavier, à sonner chez vos voisins : le vote Front de Gauche, on le sait, on l'a vu, c'est contagieux. Jusqu'à la dernière seconde, oubliez vos réticences, vos pudeurs, n'ayez plus peur : parlez-en autour de vous pour qu'au soir du choix, aucune voix ne manque.

Dites-leur, à tous ceux qui doutent :
il faut voter Jean-Luc Mélenchon.

On a expliqué ailleurs quels arguments avancer à ceux qui votent à droite, à ceux qui croient voter utile, à ceux qui votent pour nos camarades verts ou trotskistes. Le sens de cet article est différent : il ne souhaite pas parler de tactique ni même de stratégie, mais bien, soyons fous, de politique, voire de philosophie.

Parce que nous sommes à la croisée des chemins, politiques et écologiques, parce que le seul programme qui permette une rupture avec le monde de fous dans lequel nous vivons, qui promette un avenir à tous et à chacun, c'est l'humain d'abord.

Parce que  le programme du Front de Gauche est le seul à proposer un ensemble cohérent et réaliste, une réponse articulée et entière au modèle qu'on nous impose, et non pas un catalogue de mesures pour le rendre plus ou moins supportable sans le remettre en cause.

Parce que partout où les marchés ont déjà frappé, les soi-disant plans de sauvetage n'ont fait que détruire les peuples et semer la misère. Que le gouvernement grec, qui pourtant donne aux financiers tous les gages qu'ils exigent de lui, y est tout de même réduit à louer ses monuments ou même ses policiers ; que la dette y augmente et la famine y menace.

Parce qu'ils l'ont dit, l'ont écrit : ils vont attaquer la France. Ils veulent la peau du CDI, de la sécu et des services publics, ils en veulent toujours plus ; et le peu qu'a laissé Sarkozy de notre modèle social, c'est encore trop pour eux. La seule chose qui leur fasse peur, c'est nous, c'est le peuple, c'est le Front de Gauche. Si vous en doutez, prenez dix minutes pour regarder cette vidéo, puis faites-la tourner autour de vous. Il n'y a rien à ajouter.


Parce que face à eux, nous pouvons inverser la tendance : ils sont des milliers, partout dans le monde, à espérer que la France montre le chemin, comme l'ont fait avant elle les pays d'Amérique Latine. Là-bas aussi, ça semblait impossible, là-bas non plus personne n'y croyait, et pourtant il a suffi de quelque courageux pour renverser le cours d'une histoire que l'on pensait écrite.

Parce qu'hier à Paris, ils étaient 60000, et que Jean-Luc Mélenchon y a fait l'un de ses plus beaux discours, entouré de tous ceux qui ont fait cette campagne, illustres ou inconnus du Front de Gauche, la rage au ventre et l'espoir au cœur.


Parce que parmi ceux qui ont peur, et qui vont voter Hollande pour éviter Sarkozy (ou Le Pen), alors que leur cœur bat à gauche, il y a la génération de mes parents. À ceux-là, je dis : faites confiance à vos enfants ! Vous avez mené votre vie d'adulte à l'heure du plein emploi et des progrès sociaux ; vous avez pu vivre bien, et mieux que vos parents ; acheter votre toit sans hypothéquer votre existence ; partir à la retraite à 60 ans et vous occuper de vos petits-enfants. Ne nous condamnez pas à l'austérité à vie, à la dette permanente et à la petite misère quotidienne. Vous avez peur ? Nous pas ! Ce monde est à nous, et nous sommes bien décidés à le rendre meilleur avant de le laisser, nous-mêmes, à nos enfants.

Parce que nous pouvons l'emporter. Dans les sondages effectués par la DCRI (fusion des RG et de la DST), le Front de Gauche est beaucoup plus haut que la presse ne le dit, ce qui explique la fébrilité des états-majors des deux grands partis, et leurs tentatives pour nous imiter. Lisez cet article d'une personne qui y a accès : c'est édifiant et cela se passe de commentaires.

Parce que, parce que, parce que...

Il y a encore des dizaines de raisons de voter Jean-Luc Mélenchon ce dimanche. On espère vous en avoir fait partager un certain nombre sur ce blog, mais il est vingt-trois heures et le temps presse, et on vous fait confiance pour ajouter les vôtres à ce catalogue incomplet.

Nous on ne peut plus, mais vous oui...

Jusqu'à dimanche, continuez à convaincre vos amis, votre famille, vos collègues, vos voisins...

Chaque voix compte ! Ne lâchez rien ! 

jeudi 19 avril 2012

Le meeting de Paris en direct sur internet !

Dernier point fort de la campagne du Front de Gauche, le meeting de la Porte de Versailles sera l'occasion de milliers d'écoutes collectives, partout en France.

Vous non plus ne ratez pas, en direct sur internet, à partir de 19h00
Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessus
ou sur l'image ci-dessous
On lâche rien ! Et dimanche, on vire en tête !
Les liens vers la retransmission du meeting ne seront actifs que durant la soirée du 19 avril
( Communiqué ajouté à 21h )
 Plus de 60000 personnes Porte de Versailles ce soir...
Un discours époustouflant de Jean-Luc Mélenchon...
Toutes les composantes du Front de Gauche
sur scène et dans la salle...
Un message d'espoir pour les peuples
de France, d'Europe, du monde...
On lâche rien !
Dimanche, on va au deuxième tour !

mercredi 18 avril 2012

Marseille, 14 avril : c'était INCROYABLE !

Les tentatives d'intimidation, les blocages et les chausse-trapes de la Mairie et de la Préfecture n'y ont rien fait : ça y est, c'est fait, samedi dernier on a repris Marseille...
On n'a pas pu vous en parler ici avant, pris qu'on était par la campagne qui s'accélère et ne nous laissera plus souffler avant dimanche, mais on y était, bien sûr. Et on vous le dit : c'était INCROYABLE !

On a souri d'abord à l'entrée dans la ville, quand on n'avait l'impression de ne plus être entourés que de cars du Front de Gauche, affiches aux fenêtres et drapeaux au vent.

On a ri ensuite en descendant vers les plages : pauvre Préfet, qui nous avait refusé le parcours de manifestation au motif qu'il ne fallait pas bloquer les avenues du Prado ! Aucune circulation, la foule a envahi l'espace ; on retrouve des copains du 04 mais aussi de Marseille ; les sourires sont immenses et les rires fusent. Les enfants, fiers comme jamais, agitent leurs drapeaux et font un concours de badges et d'autocollants. Le grondement du meeting porte jusqu'au parc Borély : Clémentine Autain est sur scène et le peuple de gauche se fait entendre.

On a frémi enfin en arrivant à la mer, devant la marée humaine hérissée de drapeaux qui avait submergé les plages. La tribune, au loin, est presque invisible et paraît ridiculement petite. Pierre Laurent termine son discours et s'adresse aux peuples d'Europe : "Tenez bon ! Nous sommes debout ! Nous arrivons !" On avance, on fend la foule, on veut voir, on veut en être !


On a vibré quand Jean-Luc Mélenchon est monté à la tribune. Il salue la méditerranée, "notre bonne mère à tous", et Marseille, "la plus française des villes de notre République". Lyrique, le début de son discours réaffirme à quel point notre identité est méditerranéenne, à quel point nous ne formons qu'un peuple avec les maghrébins, les espagnols, les italiens, les grecs. Contrairement aux meetings de la Bastille et du Capitole, il parle pendant plus d'une heure, alternant les envolées philosophiques et les traits d'humour ; les éléments programmatiques et les espoirs du Front de Gauche.

On doit le dire : c'était sans doute moins fort qu'à la Bastille. La foule avait de la place, le discours était parfois un peu long, le son ne portait pas, et puis surtout l'effet de surprise n'y était plus. On le savait, maintenant, qu'on pouvait être autant ! C'est qu'à force de multiplier les exploits, le militant FDG devient exigeant...

Mais une fois les cars repartis et la foule dispersée, on est repassé près de la tribune, saluer un copain du PG 04 qui participait au service d'ordre. Jean-Luc Mélenchon quittait la tente de presse, et de nombreux maghrébins, dont certains très âgés, étaient là à l'attendre. On les a vus l'embrasser, l'enlacer ; on les a entendus le remercier pour son discours. C'est peu de dire qu'on en était ému.


En partant ensuite faire la fête dans la ville métissée, en allant retrouver les copains marseillais pour continuer à chanter notre espoir jusqu'au bout de la nuit, et tandis qu'on marchait au bord de la corniche et que le soleil perçait les nuages comme dans un tableau du quattrocento, on en était sûrs et certains :

Tout est à nous ! On peut gagner !  On lâche rien !

Alors bien sûr, dès le lendemain, ça s'est déchaîné : les chiffres de Marseille minorés voire même pas évoqués ; ceux de la Concorde et de Vincennes grossièrement sur-évalués ; les rumeurs les plus dégueulasses ressorties du placard pour abattre notre candidat. Passée la sidération devant l'énormité et la bassesse des attaques (tant politiques que médiatiques), une certitude se fit jour : ils ont peur ! Ils sont terrorisés ! Comme en 2005, ils tentent le tout pour le tout et osent le pire du pire. La dernière fois, ça ne leur avait pas porté chance.

lundi 16 avril 2012

Meeting de Digne : le compte-rendu !

Vendredi 13 avril, salle Abbé Ferraud : meeting du Front de Gauche avec Clémentine Autain et Eric Coquerel, ainsi que nos candidats aux législatives...

Retour sur un bel événement : Quel plaisir de les entendre de vive voix, plus motivés que jamais à communiquer leurs arguments à une salle comble de 250 militants !

Clémentine Autain, porte parole de Jean-Luc Mélenchon, a réaffirmé qu'« il faut affronter le pouvoir du capital » car « la précarité augmente et les baisses de salaires continuent pendant que les rémunérations des patrons du CAC 40 enflent cette année de 34% ». Les acquis du CNR sont bafoués, le front du refus est capable de construire une alternative contre les plans de rigueur et l'austérité, notamment par le partage des richesses et la mise en place de la planification écologique. « Le Front de Gauche a redonné ses lettres de noblesse à la politique », a-t-elle conclu.

Eric Coquerel, secrétaire national du PG, a continué sur la lancée par un bilan de la campagne du Front de Gauche : des salles pleines et des meeting impressionnants. Les intentions de vote à gauche (en comptant le PS) sont donc passées de 37% à 46% en 4 mois. Il a fini son intervention en détaillant le budget du programme, en expliquant ce que coûteront et ce que rapporteront les mesures prévues, et en argumentant clairement sur le bilan positif, tant financier qu’humain.

Le débat entre la salle et nos candidats aux législatives a eu pour sujets principaux, entre autres, la condition de la femme, le SMIC à 1700 € et l'importance de gagner les élections pour mettre en place une politique humaine, réaliste et utile pour plus d'égalité et de bonheur social. Des échanges engagés et constructifs ont permis à chacun de repartir gonflé à bloc pour cette dernière semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle.

Le mot de la fin à Clémentine : «  la question du vote utile est battue en brèche, on PEUT voter un vote de CONVICTION »
Nicolas

samedi 14 avril 2012

Marseille en direct sur internet !

C'est parti ! Cet après-midi, on prend Marseille ! Il n'y aura pas de manif, mais un rassemblement festif et un meeting du Front de Gauche sur les plages du Prado.

De très nombreux militants du PG 04 vont participer à cet événement exceptionnel... Et on vous racontera, bien sûr !

Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à Marseille, il est possible de regarder en direct sur internet, à partir de 15h30
Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessus
ou sur l'image ci-dessous
On lâche rien ! Plages au peuple !
Les liens vers la retransmission du meeting ne seront actifs que durant la journée du 14 avril

mercredi 11 avril 2012

Fin de semaine à gauche toute !

Les trois jours qui viennent vont être particulièrement actifs pour le Front de Gauche dans notre région.

Le Parti de Gauche 04 vous en rappelle les rendez-vous incontournables...


Jeudi 12 avril
18h30 : Salle du Château à Oraison, Assemblée Citoyenne sur les propositions du Front de Gauche, en présence de nos candidats aux législatives ;
 20h35 : Jean-Luc Mélenchon participe à l'émission Des paroles et des actes sur France 2, avec quatre autres candidats à la Présidentielle.

Vendredi 13 avril
18h : Salle Abbé Féraud à Digne, conférence de presse et meeting du Front de Gauche 04 avec nos candidats aux législativesClémentine Autain (porte-parole de Jean-Luc Mélenchon) et Eric Coquerel (secrétaire national du Parti de Gauche).

Samedi 14 avril : Tous à Marseille !
14h : marche pour la Sixième République depuis le rond-point du Prado jusqu'à la mer ;
16h : meeting du Front de Gauche avec Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon sur les plages du Prado.
Vous trouverez ici tous les renseignements pour participer à cet événement exceptionnel.

De plus, si vous êtes absent le dimanche 22 avril, et que vous ne vous êtes pas encore occupé de votre procuration, il faut le faire rapidement : cela peut prendre plus ou moins de temps selon votre lieu de résidence.

Si vous chercher un mandataire (pour voter Mélenchon, bien sûr !), vous pouvez nous le faire savoir à cette adresse, en nous indiquant votre bureau de vote. Aucune voix ne doit manquer ! Ne lâchez rien !

Vous risquez également de recevoir ces jours-ci une jolie lettre de
notre-cher-président-mais-heureusement-plus-pour-très-longtemps.
Olivier Besancenot nous propose d'effectuer un retour à l'envoyeur :
le Parti de Gauche 04 s'associe joyeusement à cette initiative.

vendredi 6 avril 2012

Toulouse, 5 avril : c'était IMMENSE !

Grâce à notre camarade Cyrille, le Parti de Gauche 04 était présent sur la place du Capitole ce jeudi 5 avril pour le meeting du Front de Gauche qui a transformé la ville rose en ville... rouge !

     Il raconte :


" Toulouse était là, bien dressée, belle, rouge, pourpre et écarlate, insoumise et pourtant disciplinée…
Quelle nouvelle démonstration que le Front de Gauche vient d’administrer à tous les défiants, à tous les sceptiques,à tous les chiens de garde de Sarko !
La réplique à bien eu lieu. Pourtant, il fallait rendre ce rassemblement compliqué, il fallait stopper cette dynamique, il fallait nous faire baisser les yeux… Fichu pour eux, encore raté !
La chaleur humaine et le rouge contrastent avec un ciel devenu gris, la foule s’amasse, joyeuse et épanouie, les « grandes bouches » envahissent la place, les notes de révolution résonnent au cœur de Toulouse, la ville rouge d'un soir !

La foule a envahi tout le cœur de la ville lorsque Jean-Luc Mélenchon prend la parole, 70000 - peut-être plus - 70000 personnes sont là, et font résonner la belle, la rebelle, ma France !
« Vous nous devez des comptes ! » lance-t-il à l’adresse de Sarkozy. Vous nous devez des comptes sur le désordre, la misère ; vous nous devez des comptes sur votre désinvolture, sur votre arrogance ; vous nous devez des comptes sur votre bilan ! Appauvrisseur, liberticide, saigneur de nos porte-monnaie et de nos rêves !
Vous nous devez des comptes ! 
« Dès lors qu’il n’y a plus de liberté,
l’insurrection est un devoir sacré de la République ! »
Message reçu cinq sur cinq : des amis venus de tous les coins de France, et même des Alpes de Haute Provence…
L’insurrection est là qui s’avance et qui va triompher…
Il devait encore rester un facétieux troll pour nous accabler d’une alerte à la bombe. La place est déjà vide, la bombe est pour plus tard, elle sera dans les urnes !
Place au peuple ! "                             Cyrille


jeudi 5 avril 2012

Le meeting de Toulouse en direct !

On n'avait pas eu le temps de vous annoncer sur le blog le direct - internet des meetings de Grigny, de Vierzon et de Limoges ( il vous suffit de vous référer à l'agenda du mois d'avril pour comprendre pourquoi ), mais ce soir, 

Jeudi 5 avril 2012 à partir de 18h30,
ne ratez sous aucun prétexte le
avec Jean-Luc MÉLENCHON, en direct sur internet !

Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessus
ou sur l'image ci-dessous

On y attend au moins 30000 personnes...
( rectificatif à 20h : 70000 !!!! )
Et le 14 avril, tous à Marseille !

lundi 2 avril 2012

Mois d'avril : à vos agendas !


Après un mois de mars surchargé, voici un mois d'avril tout simplement démentiel...
Prenez date... et ne lâchez rien !



... Alors pour garder le sourire malgré ce programme épuisant (quoiqu'encore incomplet), nous on n'hésite pas à couper le chon... Puis on re - Mélenchon !

Cet article sera mis régulièrement à jour, n'hésitez pas à repasser... Ou à nous écrire pour nous donner une info que l'on n'aurait pas. À gauche toute !

dimanche 1 avril 2012

Le premier tour est dans trois semaines...

Ça y'est, on est au mois d'avril, et il reste exactement trois semaines avant le premier tour des élections présidentielles. Les sondages continuent à placer Jean-Luc Mélenchon troisième, à 15% et devant Le Pen et Bayrou ; les meetings du Front de Gauche attirent toujours plus de monde ; et le tir de barrage déclenché par les dirigeants du PS ou d'EELV montre combien nous avons changé de dimension dans cette élection...

Il nous reste donc trois semaines pour convaincre autour de nous que le véritable vote utile, c'est le vote Front de Gauche, c'est le vote Mélenchon !

Chaque fois que vous rencontrez un ami, un membre de votre famille ou un collègue de travail avec qui vous n'avez pas encore abordé le sujet des élections, c'est le moment : parlez-en.
Posez la question rituelle : "Et toi, tu votes pour qui au 1er tour ?", et si l'on en croit l'expérience des rédacteurs de ce blog, vous aurez très souvent la merveilleuse surprise de vous voir répondre :
"Ben, Mélenchon, pourquoi ?"
Dans le cas contraire, il est temps de passer à l'offensive. Il y a plusieurs catégories de personnes à convaincre : visite guidée.

Premier cas : votre ami compte voter à droite. Vous ne pouvez malheureusement rien pour lui. Peut-être lui conseiller d'aller voir un psy, afin de travailler sur cette haine de l'autre (s'il vote Le Pen) ; sur cette pulsion de mort et ce goût du désastre (s'il vote Sarkozy) ; ou sur cette envie irrépressible d'insignifiance et de négation de soi (s'il vote Dupont-Aignan ou Bayrou).

Mais comme c'est un ami (on se demande ou vous allez les chercher, mais bon), vous pouvez toujours lui montrer une vidéo de Mélenchon en meeting ou à la télé, en général ça marche.
Juste pour le plaisir, vous pouvez aussi lui montrer cette vidéo :

Deuxième cas : votre ami compte voter "utile". Il est bien d'accord que le programme du FDG est plus convaincant que celui du PS, François Hollande ne le fait pas rêver, mais il a "trop peur d'un  nouveau 21 avril". Alors là, c'est facile.
Il faut d'abord lui montrer ce magnifique raisonnement mathématique, qui, bien qu'il date d'une époque où Mélenchon n'était crédité que de 9%, démontre que quelle que soit la répartition des voix entre le PS et le FDG, il y aura un candidat de gauche au deuxième tour. Il faut ensuite lui expliquer que, plus Mélenchon sera haut au premier tour, plus le PS sera obligé d'en tenir compte.
Il faut surtout le rassurer en lui expliquant que si c'est nous qui y sommes, au deuxième tour, on acceptera volontiers de discuter avec le PS des conditions de leur soutien ! Si ça ne suffit pas, un simple regard sur l'affiche de Hollande ou sur une interview de Jérôme Cahuzac devrait permettre d'emporter le morceau.

Troisième cas : votre ami compte s'abstenir. Par conviction anarchiste ou par dégoût de la politique, il n'ira pas voter le 22 avril. Là, c'est un peu plus difficile. Il va falloir lui montrer en quoi le programme du Front de Gauche représente une réelle nouveauté par rapport aux discours portés depuis 30 ans par cette gauche qui l'a déçu.
Il va falloir lui démontrer que s'abstenir, cette fois-ci, c'est laisser le champ libre à ceux qui ont capitulé face aux puissances de l'argent. Que, pour une fois, avec un bulletin de vote, on peut vraiment peser ! Bon, s'il n'est pas ou plus inscrit sur les listes électorales, c'est trop tard, mais ce sera toujours ça de fait pour la prochaine fois. S'il est absent le 22 avril, n'oubliez pas de lui conseiller d'établir une procuration.

Quatrième cas : votre ami compte voter Eva Joly, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud ou Jacques Cheminade (non, pour Cheminade, on déconne).
Par fidélité à ses convictions écologistes ou trotskistes, et malgré l'inutilité manifeste de la manœuvre, il va voter comme il l'a toujours fait.
Là, c'est presque trop facile. Que ce soit à Europe Écologie ou au NPA, de très nombreux militants et même des dirigeants ont déjà annoncé qu'ils soutenaient la candidature Mélenchon : leurs arguments devraient permettre assez aisément de convaincre quelqu'un qui s'interroge...

Cas subsidiaire (qui peut se surajouter aux quatre cas ci-dessus) : votre ami est convaincu par le programme du FDG mais ne supporte pas Jean-Luc Mélenchon (parce qu'il est, barrez la mention inutile : agressif, violent, cocardier, prétentieux, ancien ministre, ancien sénateur, ancien socialiste...). Il suffit alors de lui rappeler qu'en cas de victoire, nous réunirons la constituante et mettrons fin à la "monarchie présidentielle" de la Cinquième République. Il n'aura donc pas à supporter bien longtemps notre candidat : le meilleur moyen pour le voir moins, c'est de l'élire !

N'hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos doutes,
de vos discussions, ou pour nous proposer d'autres argumentaires.
Le vote Front de Gauche, c'est contagieux !

Nous, en tout cas, on en est sûrs :
le 22 avril et le 6 mai, on vote Mélenchon !